Recherche, réadaptation et soutien aux personnes dysphasiques, de la naissance à l’âge adulte
CONSIDÉRANT QUE la dysphasie est fréquente (entre 7,4 % et 9,4%)
CONSIDÉRANT QUE le langage est une faculté essentielle aux êtres humains et que ce langage est primordial à tous les niveaux du développement des jeunes;
CONSIDÉRANT QUE la dysphasie est un trouble grave du développement du langage, un trouble souvent associé avec d’autres troubles;
CONSIDÉRANT QUE les défis auxquels font face les dysphasiques sont importants et présents, non seulement au niveau des apprentissages, mais dans tous les domaines de leur vie;
CONSIDÉRANT QUE si ces enfants étaient davantage soutenus tout le long du parcours scolaire, ils continueraient d’améliorer leurs capacités langagières et seraient plus aptes à réussir leurs études (diplôme secondaire) ;
CONSIDÉRANT QUE les personnes dysphasiques ont souvent des troubles de santé mentale;
CONSIDÉRANT QUE l’aide en centre de réadaptation n’est pas uniforme au Québec et cesse souvent dès l’âge de 5 ans, en particulier pour l’aide individualisée en réadaptation;
CONSIDÉRANT QUE les coûts en réadaptation seraient minimes (4000 $ par dysphasique) en considération des répercussions financières pour un adulte dysphasique en détresse et sans emploi, pour sa famille et pour la société;
CONSIDÉRANT QUE le milieu scolaire identifie à peine 1/10 des dysphasiques (par le code 34) et que la majorité des dysphasiques n’ont pas le soutien dont ils auraient besoin (ex: orthophonie);
CONSIDÉRANT QUE la majorité des dysphasiques n’ont pas de services spécialisés après l’âge de 5 ans;
CONSIDÉRANT QUE ce sont principalement les parents, principalement les mères qui hypothèquent leur carrière afin de s’occuper de la réadaptation de leur enfant, affectant leur productivité en emploi et leur avenir financier;
CONSIDÉRANT QUE la recherche sur la dysphasie et les troubles associés est encore embryonnaire et que plus de recherche est nécessaire au niveau de la réadaptation;
Nous, soussignés, demandons au gouvernement du Québec de mettre en place la solution suivante :
1) La reconnaissance de la dysphasie comme un véritable trouble de santé
2) La reconnaissance de tous les dysphasiques, incluant les dysphasiques sans code 34 en milieu scolaire
3) Le développement de services professionnels pour les dysphasiques de plus de 5 ans
4) La mise sur pied d’un réseau national sur la dysphasie et les troubles associés, composé de spécialistes du milieu de l'éducation, de la santé et des services sociaux, en collaboration avec les familles.
Note : Les objectifs de ce réseau serait de : réunir l’expertise des divers professionnels, identifier les besoins les plus pressants en recherche, diffuser les résultats de la recherche, fournir de l’information pratique pour les intervenants et les familles et soutenir la mise sur pied de nouveaux services de santé, de réadaptation et de soutien pédagogique & psychosocial pour les personnes atteintes du trouble primaire du langage. Les services développés viseraient la clientèle dysphasique de tous âges, peu importe le degré de sévérité de leur diagnostic et leur lieu de résidence.
Date limite: 15 mai 2017
* Après avoir signé la pétition, vous devez confirmer votre signature, svp. Vérifiez votre boîte courriel : un message sera envoyé à l'adresse courriel que vous aurez fournie. Merci.